9 novembre 2020

Le caféier (Coffea Arabica) avait été découvert vers l’an 850 de notre ère, dans la province de Kaffa, en Ethiopie.

Une légende locale raconte qu’un berger de la région aurait constaté l’effet tonifiant d’un arbuste sur ses chèvres qui en avaient consommé. Curieux, le berger en aurait apporté à un moine qui a fait bouillir les grains recueillis et en aurait obtenu une décoction à l’effet exaltant et énergisant.

Ce n’est qu’au XVe siècle, que le café voit sa première diffusion en Arabie via le Yémen, où les premières cultures commencèrent. C’est grâce aux pèlerins musulmans de la Mecque et l’expansion de l’empire Ottoman que les grains de café entament leur conquête d’autres contrées. Le premier débit de café public fût ouvert à Constantinople (l’actuelle Istanbul) en 1554, par les syriens Shems et Hekem. Depuis ; ces lieux d’échanges et de convivialité se répandent de par le monde.

Jusqu’au XVIIe siècle, les Arabes, seuls, détenaient la production du café, et ils furent les premiers à inventer le café en tant que boisson. Ils maîtrisaient ainsi le principe de torréfaction, et avaient des échanges commerciaux exclusifs. Le port de Moka, au Yémen fut longtemps la plaque tournante de cette précieuse denrée.

Vers 1615, le café arrive enfin en Europe par les marchands vénitiens.

Depuis, les européens vouent un engouement envers cette boisson conviviale, et de ce fait, plusieurs pays se lancèrent dans la production de leur propre café dans leurs colonies aux climats adaptés et favorables.

Au début du XIXe siècle, une nouvelle espèce de caféier plus résistante fût découverte dans le bassin du Congo : le Coffea Canephora, communément appelé : Robusta. Bien que de moindre qualité, cette espèce mélangée avec l’Arabica a su motiver les torréfacteurs à créer des produits aux gouts exquis et très agréables.